1) Quel est votre parcours professionnel ?

Après 30 ans passés dans de grands groupes multinationaux à des postes de responsabilité de cadre dirigeant, j’ai décidé de transmettre mon expérience à d’autres.

Avec une formation de coaching en poche, je me suis lancé en freelance :

  • Accompagnement au changement de dirigeants et managers (réorganisation, prises de nouvelles fonctions, difficultés de communication, changements de stratégie ou de culture managériale, fusion-acquisition).
  • Dynamisation d’équipes opérationnelles dans des contextes de crises majeures (down-sizing, reengineering).
  • Animation de formation Inter et Intra entreprises sur les thèmes du Management, Leadership, Accompagnement au Changement, Efficacité Professionnelle, Développement Personnel.
2) Pourquoi avoir fait le choix du portage salarial ?

La prise d’envol d’une nouvelle activité professionnelle demande en moyenne 18 mois, et passer de cadre supérieur de grands groupes multinationaux à freelance est un saut gigantesque. J’ai étudié les différents statuts possibles.

Si le statut d’autoentrepreneur permet de ne pas tenir de comptabilité (forfaits) et d’éviter de payer les charges sociales obligatoires (CSO comme URSSAF, RSI, CIPAV, …) pendant 2 ans, le piège se referme quand le CA facturé dépasse la limite imposée (de l’ordre de 32 k€, frais remboursés inclus !), et que les CSO tombent dessus après 2 ans, avec une lourdeur inimaginable.

Le statut de profession libérale lève cette limite de CA, mais alors les CSO sont calculées sur des bases forfaitaires aléatoires, puis sur les rappels sur les bases réelles massacrent fortement la rentabilité pour toujours (avec des accroissements de taux vertigineux, surtout quand ceux des honoraires ne bougent pas – effet de ciseaux garantis).

J’ai donc choisi le portage salarial par Valor Consultants et sa très grande souplesse d’utilisation pour m’aider dans cette phase de démarrage, puis de plateau :

  • être pris en charge totalement pour la partie administrative et comptable.
  • engranger ses revenus et faire baisser le taux de commission par cliquets
  • ne les sortir qu’en cas de besoin
  • ne rien avoir à débourser à quiconque quand l’activité est basse
  • inclure des heures de prospection dans son activité
  • garder la Sécurité sociale des salariés (et non passer à celle des indépendants, le fameux RSI dont les cotisations exorbitantes non justifiées ont été dénoncées récemment au public)
  • se faire rembourser de ses frais professionnels, hors charges.
3) En quoi le portage salarial a-t-il représenté un tremplin pour créer votre propre structure ?

Après quelques années de portage salarial très satisfaisantes, quand mon activité a tourné à un niveau satisfaisant et que j’ai eu tous mes trimestres de cotisation, je suis devenu retraité, et j’ai cumulé emploi/retraite en passant en profession libérale.

Et quand les CSO – inutiles pour un retraité – sont devenues excessives, j’ai basculé en SASU, sans versement de salaire.

Pour conclure, je recommande cette formule de portage salarial pour tous ceux qui veulent lancer leur activité, le démarrage en sera d’autant allégé, mais aussi pour ceux qui veulent gérer sereinement leur approche de la retraite.